Fin d’apprentissage

Préparation à l’examen final et étapes ultérieures

L’expression "procédure de qualification" est utilisée pour désigner toutes les procédures permettant de constater si une personne dispose des compétences fixées dans l’ordonnance sur la formation professionnelle initiale (orfo) dans la profession en question. La procédure de qualification est régie par l’ordonnance sur la formation professionnelle (OFPr) et par l’orfo.

L’examen final fait partie de la procédure de qualification et a lieu vers la fin de la formation. L’examen final permet de déterminer si la personne en formation possède les compétences fixées dans le plan de formation.

Inscription et coûts

L’entreprise formatrice est responsable de l’inscription de la personne en formation à l'examen final. La personne en formation ne doit pas avoir à supporter de frais ou de taxes pour l'ensemble de la procédure de qualification.

Mesures d’encouragement

Cours d’appui et cours facultatifs

Les écoles professionnelles proposent, dans la mesure du possible, des cours d’appui aux apprenti-e-s rencontrant des difficultés afin de leur permettre d’approfondir les branches obligatoires. Les cours d’appui consistent en un enseignement supplémentaire limité dans le temps et destiné à combler les lacunes scolaires. Ces cours ne doivent pas dépasser une demi-journée par semaine. En règle générale, les élèves qui suivent des cours d’appui ne peuvent pas suivre de cours facultatifs. Si le cours d’appui a lieu pendant le temps de travail, l’apprenti-e doit être autorisé-e à y assister jusqu’à une demi-journée par semaine sans retenue sur le salaire.

Selon la profession et l’école professionnelle, il existe également des cours facultatifs. Les apprenti-e-s peuvent suivre des cours facultatifs pendant une demi-journée par semaine au maximum (p. ex. le cours de préparation à la maturité professionnelle après la formation professionnelle initiale, MP 2) s’ils ont des résultats suffisants dans l’entreprise formatrice et à l’école professionnelle). La fréquentation de ces cours ne donne lieu à aucune retenue sur le salaire.

Compensation des désavantages

Une compensation des désavantages est accordée en cas de difficultés d’apprentissage et de prestations, p. ex. en cas de dyslexie (difficulté d’apprentissage de la lecture et de l’orthographe) ou de dyscalculie (difficultés dans l’apprentissage des opérations de calcul) ou en cas de handicap physique, lorsque la réussite de la procédure de qualification est remise en question malgré des mesures d’encouragement telles que des cours d’appui.

La demande de compensation des désavantages doit être déposée au plus tard lors de l’inscription à l’examen et doit être accompagnée des justificatifs ou certificats de spécialistes nécessaires (enseignants, médecins, etc.).

Voici comment vous pouvez, en tant que formateur/trice, soutenir les apprenti-e-s

Organisez des entretiens réguliers avec les apprenti-e-s.
Aidez les apprenti-e-s à trouver la meilleure façon d’apprendre et discutez des approches possibles pour l’examen.
Élaborez ensemble un plan d’apprentissage et de préparation à l’examen.
Soyez disponible en cas de questions ou de doutes.
Offrez des possibilités d’entraînement variées (p. ex. examens des années précédentes).
Mettez à disposition des aides à l’apprentissage alternatives.
Organisez des examens pratiques en tant qu’entraînement dans l’entreprise formatrice.
Organisez des préparations aux examens pour les branches enseignées à l’école professionnelle.

La tenue du dossier de formation fait également partie de la préparation. L’orfo indique si le dossier de formation peut être utilisé comme aide pour le travail pratique lors de l’examen final.

Pour une bonne préparation, l’entreprise formatrice devrait accorder du temps de travail sans retenue sur le salaire. De même, elle doit, si nécessaire, mettre gratuitement à disposition un local de travail, des outils et du matériel pour la réalisation du travail d’examen.

Après la procédure de qualification

Établir le certificat d’apprentissage

Au terme de leur formation professionnelle initiale, les apprenti-e-s reçoivent un certificat fédéral de capacité ou une attestation fédérale de formation professionnelle. Ils ont en outre droit à un certificat de l’entreprise formatrice.

Les rapports de formation établis périodiquement et discutés avec la personne en formation servent de base à l’établissement du certificat d’apprentissage. Ces rapports permettent de retracer les prestations, les aptitudes et le comportement tout au long de la formation professionnelle initiale.

Supplément descriptif du certificat pour la recherche d’emploi à l’étranger

Les suppléments descriptifs des certificats sont des documents établis en plus de l’AFP ou du CFC. Ils contiennent des informations sur le diplôme et aident les employeurs en Suisse et à l’étranger à comprendre quelles compétences sont liées au diplôme. Les suppléments descriptifs des certificats indiquent également à quel niveau le diplôme est classé dans le Cadre national des certifications de la formation professionnelle (CNC formation professionnelle) ainsi que dans le Cadre européen des certifications (CEC).

Les titulaires d’un certificat fédéral de maturité professionnelle peuvent faire établir un supplément descriptif du certificat. Le portail supplementprof.ch fournit de plus amples informations à ce sujet.

Entrée dans le monde du travail

Les formateurs/trices sont une référence importante en ce qui concerne la pratique professionnelle. Il est donc important d’évaluer la personne en formation de manière honnête, mais bienveillante vis-à-vis des employeurs potentiels et de mettre en avant ses points forts.

Les formateurs/trices peuvent également aider les apprenti-e-s à préparer leur dossier de candidature ou les motiver à effectuer un stage à l’étranger.

Autres formations et formation continue

Après avoir terminé une formation professionnelle initiale de deux ans, il est possible d’entamer une formation professionnelle initiale de trois ou quatre ans (éventuellement raccourcie, selon les possibilités du champ professionnel) et d’obtenir un certificat fédéral de capacité (CFC).

Les titulaires d’un certificat fédéral de capacité (CFC) peuvent:

se former immédiatement après à un métier apparenté dans le cadre d’une formation professionnelle initiale raccourcie,
obtenir un diplôme de la formation professionnelle supérieure au (brevet fédéral, diplôme fédéral ou diplôme d’une école supérieure reconnu par la Confédération) après quelques années de pratique professionnelle,
obtenir une maturité professionnelle, qui permet d’accéder sans examen aux hautes écoles spécialisées (un examen d’admission est parfois nécessaire).

Échec à l’examen final – et après?

Si une personne en formation échoue à un examen susceptible de recours, l’autorité cantonale compétente le lui communique par un courrier spécial (ou le bulletin de notes). Le courrier indique le résultat de l’examen, renseigne sur les possibilités de répétition de l’examen ainsi que sur les voies de recours possibles. L’autorité cantonale compétente se tient à la disposition des candidat-e-s pour répondre à leurs éventuelles questions.

L’examen final peut être répété deux fois. En règle générale, les répétitions ont lieu dans le cadre des examens ordinaires suivants. Certaines écoles professionnelles proposent des cours de préparation spécifiques à cet effet. Les domaines de qualification déjà réussis ne doivent pas être répétés, sous réserve d’exigences plus strictes dans l’orfo. Sur demande, il est également possible de repasser l’ensemble de l’examen. Dans ce cas, seules les notes du dernier examen sont prises en compte, quel que soit le résultat obtenu.

Documents correspondants

Check-list : Certificat d'apprentissage / Attestation d'apprentissage (PDF)Télécharger

Check-list : Certificat d'apprentissage / Attestation d'apprentissage (Word)Télécharger

Check-list : Départ de l'entreprise à la fin de l'apprentissage (PDF)Télécharger

Check-list : Départ de l'entreprise à la fin de l'apprentissage (Word)Télécharger

Exemple : certificat d'apprentissage pour un employé de commerce CFCTélécharger

Questions et Réponses

FAQÀ qui faut-il adresser les plaintes concernant l’examen final?Ouvrir

FAQReçoit-on une indemnité de chômage si l’on ne trouve pas d’emploi après l’apprentissage?

Si une personne se retrouve sans emploi à l’issue de sa formation professionnelle initiale, elle devrait s’inscrire personnellement et à temps auprès de l’office du travail de sa commune de résidence. Son droit à l’indemnité de chômage est calculé selon des taux forfaitaires. Si le chômage survient juste après la fin de la formation professionnelle initiale, ces taux forfaitaires sont réduits de moitié. Les cinq jours d’attente généraux s’appliquent également dans ce cas.

Art. 8 ss LACI; art. 6 et 41 OACI

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FAQComment se déroule la procédure de qualification?

Les entreprises formatrices sont responsables de l’inscription des apprenti-e-s. Elles se basent sur la procédure mise en place par l’office de la formation professionnelle de leur canton.

Les candidat-e-s à l’examen sont convoqués par écrit par l’autorité d’examen compétente.

Des programmes d’examen détaillés renseignent sur le déroulement des examens. Les examens ne sont pas publics.

Les résultats des examens sont communiqués par écrit par l’autorité cantonale compétente.

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FAQQue comprend exactement la procédure de qualification à la fin de l’apprentissage?

Les qualifications professionnelles sont attestées par un examen global ou par une combinaison d’examens partiels. La réussite de l’examen final donne droit au certificat fédéral de capacité (CFC) pour la formation professionnelle initiale de trois ou quatre ans, et à l’attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) pour la formation professionnelle initiale de deux ans.

Les contenus à examiner dépendent de l’ordonnance sur la formation professionnelle initiale ou du plan de formation.

Art. 33 LFPr; art. 30 OFPr

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FAQQue signifie «formation continue à des fins professionnelles»?

La formation continue à des fins professionnelles a pour but d’aider les personnes qualifiées à adapter leur formation professionnelle initiale aux évolutions techniques, économiques et sociales, à l’élargir et à améliorer leur culture générale, augmentant ainsi leurs perspectives professionnelles. La formation continue à des fins professionnelles est proposée sous différentes formes et par différentes institutions (écoles privées et publiques, entreprises, associations). La Confédération et les cantons encouragent, par des subventions et d’autres mesures, les organisations qui organisent des manifestations dans le domaine de la formation continue à des fins professionnelles.

La formation continue à des fins professionnelles s’inscrit dans le prolongement de la formation professionnelle initiale et de la formation professionnelle supérieure.

Art. 2 et 30s LFPr; art. 29 OFPr

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